La convention médicale signée en juin 2024 pour la période 2024-2029 prévoyait la revalorisation du coût de certains actes et consultations dès le 1er juillet 2025. La réforme a été repoussée en raison d’un « risque sérieux de dépassement de l’objectif fixé pour 2025 » en matière de dépenses d’assurance maladie.
Des revalorisations tarifaires reportées au 1er janvier 2026
Le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie est chargé de surveiller l’évolution des dépenses d’assurance maladie et leur compatibilité avec l’objectif national (ONDAM). Le 18 juin 2025, ce comité d’alerte a fait état d’un « risque sérieux de dépassement de l’objectif » fixé par la LFSS pour 2025, « avec une ampleur dépassant le seuil de 0,5 % ».
Cette procédure d’alerte a conduit à la suspension de toutes les mesures de revalorisation qui devaient intervenir dans le reste de l’année. Prévues au 1er juillet, les revalorisations de plusieurs actes et consultations, concernant notamment la psychiatrie, la gynécologie, la gériatrie, la pédiatrie, etc., ont ainsi été reportées au 1er janvier 2026.
OPTAM : signature des avenants jusqu’au 3 novembre 2025
La CNAM avait lancé au premier semestre 2025 une campagne de signature d’avenants Optam et Optam-ACO suite aux modifications apportées à ces options dans la dernière convention médicale, notamment concernant le changement de période de référence et la prise en compte des revalorisations tarifaires.
Le report d’entrée en vigueur des revalorisations tarifaires doit donc être pris en compte dans les nouveaux contrats Optam et Optam-ACO afin de ne pas pénaliser les médecins. Les médecins ont désormais jusqu’au 3 novembre pour signer les avenants, qui distinguent deux périodes :
- l’année 2025, avec un maintien des taux d’engagement précédents ;
- l’année 2026, avec l’entrée en vigueur des nouveaux taux d’engagement.
Plus d’informations sur le site de l’Assurance Maladie
Questionnaire : quel est votre intérêt et votre disponibilité pour la solidarité territoriale ?
Afin d’évaluer l’intérêt et la disponibilité des médecins généralistes dans le cadre de la solidarité territoriale en zones rouges, l’URPS a élaboré un questionnaire. Nous vous invitons à y répondre, même si vous n’exercez pas dans une zone aujourd’hui concernée par ce dispositif.