Les aides à l’installation
S’installer en libéral constitue une étape majeure pour les médecins qui débutent leur carrière. Différents types d’investissements sont alors à prévoir (location ou achat du cabinet, acquisition de l’équipement médical, frais administratifs…). Pour faciliter le financement de ce lancement d’activité et vous soutenir dans votre projet, diverses aides existent, le plus souvent soumises à installation en zone tendue.
Consultez en suivant ce lien la répartition des zones sous-denses en médecins donnant droit à des aides à l’installation et au maintien.
- Le Contrat d’Engagement de Service Public (CESP)
- Le Contrat de Début d’Exercice (CDE)
- Le Contrat d’Aide à l’Installation des Médecins (CAIM)
- L’aide à la modernisation et à l’informatisation du cabinet professionnel
- Les aides des collectivités territoriales
Le Contrat d’Engagement de Service Public (CESP)
Cette aide s’adresse aux étudiants en médecine, à partir de la 2e année d’études, ainsi qu’aux internes de médecine. Elle a pour but de les inviter à s’implanter dans des zones sous-dotées et ce, juste après l’obtention de leur diplôme. En contrepartie de leur engagement à exercer dans une zone déficitaire, les bénéficiaires perçoivent une allocation mensuelle brute de 1 200 euros jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’État de docteur en médecine.
Durée de l’engagement : égale à celle correspondant au versement de l’allocation. Ne peut être inférieure à 2 ans.
Pour en savoir plus : rendez-vous sur la page du Centre National de Gestion (CNG) qui reçoit les candidatures.
Le Contrat de Début d’Exercice (CDE)
Le CDE s’adresse aux médecins installés ou en collaboration depuis moins d’un an, dans une ZIP ou une ZAC. Cette aide à l’installation, financée par l’ARS, garantit un complément de rémunération calculé en fonction du nombre de demi-journées travaillées chaque semaine.
- Minimum à respecter : 2,5 jours par semaine.
- Durée d’engagement : 3 ans à compter de la date d’adhésion.
- Contrat non-reconductible.
D’autres conditions s’appliquent, cliquez ici pour en savoir plus.
Le Contrat d'Aide à l'Installation des Médecins (CAIM)
Financée par l’Assurance Maladie, cette aide forfaitaire, pouvant atteindre 50 000 €, s’adresse aux médecins libéraux qui s’installent (première ou nouvelle installation) ou qui sont installés depuis moins d’un an en zone fragile, et qui s’engagent à pratiquer un minimum de 2,5 jours par semaine. Versée en deux fois (50 % à l’installation, 50 % 1 an après), cette aide implique de respecter certains engagements parmi lesquels le fait d’exercer dans le cadre d’une activité libérale conventionnée pendant 5 ans.
D’autres conditions s’appliquent, cliquez ici pour en savoir plus.
L’aide à la modernisation et à l’informatisation du cabinet professionnel
Versée par l’Assurance Maladie, cette aide se déploie sur plusieurs volets, oscillant entre 490 € et 1 115 €. Son obtention est soumise au respect de critères spécifiques à découvrir ici.
Les aides des collectivités territoriales
La Région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que certains départements, proposent des aides aux médecins s’installant sur leur territoire.
Le Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes dispense des aides afin de financer l’acquisition d’équipements nécessaires à une première installation en médecine libérale en région. Cette aide inclut des dépenses liées à des achats de mobilier, de matériel médical, d’informatique, ou encore, de véhicule à usage professionnel, à raison de 50 % du prix TTC des dépenses.
Aide plafonnée à 10 000 € et réservée aux médecins qui s’installent en ZIP ou en ZAC.
Cliquez ici pour plus de détails.
Au-delà des dispositifs du Conseil Régional, le département dans lequel vous exercez est susceptible de dispenser lui aussi des aides à l’installation à destination des médecins libéraux.
Pour en savoir plus, cliquez sur votre département :
Aides à l’installation dans le département de l’Ain
Aides à l’installation dans le département de l’Allier
Aides à l’installation dans le département de la Drôme