Face au nombre important de cas d’encéphalites à tique recensé en Auvergne-Rhône-Alpes, il est nécessaire de rappeler aux usagers les gestes à adopter en prévention et les démarches à suivre en cas de morsure et d’apparition de symptômes.
Une maladie (trop) présente en Auvergne-Rhône-Alpes
27 des 71 cas d’encéphalite à tiques recensés en France entre mai 2021 et mai 2023 étaient situés en Auvergne-Rhône-Alpes. Si la Haute-Savoie est le département qui compte le plus de cas sur cette période (14), d’autres secteurs, notamment les massifs forestiers, sont considérés à risque : le Livradois-Forez, la Vallée du Trièves, les Monts du Pilat, l’Ardèche (plus d’infos).
L’encéphalite à tique peut atteindre le système nerveux (cerveau et moelle épinière) et entraîner des complications graves (coma, décès). Elle se transmet principalement à l’homme par morsure de tique. Les personnes les plus exposées à cette maladie (comme pour la maladie de Lyme) sont les professionnels travaillant dans la nature (gardes-forestiers, paysagistes, etc.), les agriculteurs et les amateurs d’activités en plein-air : promeneurs, campeurs, chasseurs, etc
Pour rappel, l’encéphalite à tique est une maladie à déclaration obligatoire depuis mai 2021.
Les bons réflexes pour se protéger des tiques
L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes invite les professionnels de santé à rappeler à leurs patients les gestes à adopter en prévention et les démarches à suivre en cas de morsure et d’apparition de symptômes. Un kit de communication est à votre disposition, contenant une affiche A3, un flyer A4 et des vignettes réseaux sociaux. Ils sont également téléchargeables depuis le site de l’ARS.