Publié le 2/09/2020
Message de l’Assurance maladie
Le dispositif d’arrêt de travail préventif des personnes vulnérables plus particulièrement exposées au Covid-19 évolue à compter du 1er septembre 2020.
Vous trouverez, ci-dessous, le détail de cette évolution qui a par ailleurs été communiqué par l’Assurance maladie à tous les médecins et centres de santé médicaux.
Désormais, seules les personnes qui se trouvent dans l’une des 4 situations médicales suivantes peuvent demander à leur médecin traitant de bénéficier d’un arrêt de travail et être indemnisées :
1/ La personne souffre d’un cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
2/ La personne est atteinte d’une immunodépression congénitale ou acquise :
o médicamenteuse (chimiothérapie anti-cancéreuse, traitement immunosuppresseur , biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive),
o infection à VIH non contrôlée ou avec CD4 < 200/mm3,
o consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
o liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
3/ La personne âgée de 65 ans ou plus souffre d’un diabète associé à une obésité ou à des complications micro ou macrovasculaires ;
4/ La personne est dialysée ou présente une insuffisance rénale chronique sévère.
En fonction de ces situations médicales et dans l’impossibilité pour l’assuré de poursuivre son activité en télétravail, les médecins généralistes et spécialistes pourront établir comme actuellement :
- Soit un certificat d’isolement pour les salariés du privé,
- Soit un arrêt de travail en ligne de préférence via le service Amelipro, pour les autres catégories (artisans-commerçants, professions libérales et de santé, fonctionnaires…) en utilisant le libellé « personne à risque covid 19 » du téléservice et en cochant « en rapport avec l’ALD ».
Les personnes vulnérables ne peuvent donc plus, à compter du 1er septembre 2020, utiliser le site declare.ameli.fr pour déclarer un arrêt de travail.
De plus, à partir de ce jour, les personnes cohabitant avec une personne vulnérable ne peuvent plus bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnis